Actions de l'année 2020 de notre association à Amiens

Découvrez un résumé de nos actions de l'année 2020 de notre association La Maison de l'Architecture des Hauts-de-France, basée à Amiens.

Exposition | "70 Dessins de la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens"

Dans le cadre des « 800 ans » de célébration nationale du monument amiénois, François-Xavier LEGENNE, Grand prix de Rome d’architecture, est aussi peintre et dessinateur. Il a réalisé de nombreux croquis et esquisses de ce joyau architectural, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Son travail a été exposé pour la première fois en nos murs.
Sa dernière œuvre, le nouveau maître-autel du transept de la Cathédrale d’Amiens en 2011, a sans doute suscité le désir chez François-Xavier Legenne de continuer son voyage dans l’architecture par le dessin. Il dit : « Quand je dessine la Cathédrale d’Amiens, plusieurs mots m’accompagnent… espace, beauté, harmonie, immensité, lumière, ombre, etc. Et je pense aux quatre mots du philosophe Gaston Bachelard dans son très beau livre LA POETIQUE DE L’ESPACE : ma cathédrale de silence ».
François-Xavier Legenne est à Amiens l’architecte des Halles et de la Chapelle du Carmel.
Comme Viollet-le-Duc et Le Corbusier, François-Xavier Legenne a appris le dessin dans ses voyages et non pas dans son école d’architecture. Le dessin étant l’un des meilleurs moyens de découvrir, de comprendre et d’aimer les grands chefs d’œuvres de l’architecture : François-Xavier Legenne a connu ainsi les œuvres de tous les grands architectes du vingtième siècle… Le Corbusier (Chandigarh aux Indes 1953, église de Ronchamp 1955, couvent de La Tourette 1957) ; Alvaar Aalto en Finlande ; Mies van den Rohe (le fameux pavillon de Barcelone 1929) ; Oscar Niemeyer à Brasilia (la cathédrale 1970) ; Richard Neutra en Californie ; et celui que François-Xavier Legenne aime beaucoup : Louis Kahn (Exeter Library 1972, Kimbell Art Museum 1972, Ahmedabad University aux Indes 1974) l’architecture intemporelle.
Sa dernière œuvre, le nouveau maître-autel du transept de la cathédrale d’Amiens en 2011, a sans doute donné l’envie à François-Xavier Legenne de continuer cette aventure et ce voyage dans l’architecture par le dessin. Il dit : « Quand je dessine la cathédrale d’Amiens, plusieurs mots m’accompagnent… espace, beauté, harmonie, immensité, lumière, ombre, etc. Et je pense aux quatre mots du philosophe Gaston Bachelard dans son très beau livre LA POÉTIQUE DE L’ESPACE : ma cathédrale de silence ».

Exposition | "Les coupoles remarquables en béton translucide"

« Dans les contextes de l'entre deux-guerres et de la reconstruction, le procédé Béton Translucide s'est révélé être une alternative économique et une solution architecturale dans la quête de la lumière dans des gabarits anachroniques. Le béton, matériau moderne qui se substitue à la pierre de taille, le verre et sa capacité à reprendre les efforts de traction, forment un amalgame homogène et monolithique. En France un premier brevet est déposé en 1909 par Gustave Joachim. Cet ingénieur s'est saisi des techniques de confection du béton pour élargir l'usage de ce procédé au bâtiment. Mais c'est à partir de 1855 que l'industriel Thaddeus Hyatt entreprit de noyer dans un amalgame de ciment des pavés ronds en verre. Depuis cette époque, l'évolution des modes de confection des ciments armés et des verres n'a cessé d'améliorer ce matériau composite. L'incidence des ciments Vicat, du béton armé de Coignet et des systèmes Hennebique et Cottancin, a en effet permis l'émergence, le long du XIXe siècle d'un nouveau béton. Un autre corps de métier vit le jour à l'aube de la première exposition universelle de 1900, celui des constructeurs poseurs de verre, des glaceries
anciennes qui vont progressivement réadapter leurs machines, qui jusque-là, produisaient de la cristallerie et de la miroiterie à la faveur de produits manufacturés, résistants et surtout d'apparat. Dans un premier temps, le béton translucide va prendre place dans les équipements publics et privés. Une orientation qui sera motivée par l'assurance d'une viabilité économique pour le constructeur. Ainsi, les établissements Dindeleux, Divorne ou le Forestier garniront les halls des banques, des gares, des piscines et autres bâtiments publics, de voûtes et de marquises rivalisant par le chatoiement des verres et par la rigueur démonstrative des poutraisons en béton. Ce patrimoine architectural, rendu banal par une large diffusion jusque dans les années 1960, nous renvoie à ses premières distinctions et récompenses lors de l'exposition internationale des arts du travail de 1912 et celle des arts décoratifs de 1925. Il n'en reste pas moins que sa persistance dans le temps et dans le paysage des centres villes doit nous interpeller sur sa qualité, sa vocation et les enjeux liés à sa valeur patrimoniale. Cette exposition vous invite à porter un regard critique sur ce patrimoine, à travers les maquettes de plusieurs coupoles en béton translucide accompagnées de leurs pavés et briques de verre ».


Dans le cadre de son doctorat réalisé au Laboratoire LACTH de l'École Nationale Supérieure d'Architecture et de Paysage de Lille, Yassine Kébir a présenté une exposition sur « Les coupoles remarquables en béton translucide ». Ces coupoles en béton translucide du début du XXe siècle se dressent encore au-dessus de nos immeubles, dans les halls des gares, dans les vestibules, ou dans le hall du lycée Fénelon à Cambrai. Véritable tours de force architecturaux, elles peuvent atteindre des diamètres vertigineux. Des reproductions de plusieurs coupoles de bâtiments remarquables, ainsi que des échantillons de modules en verres (entrant dans la construction de ces coupoles) étaient exposées.

 

Conférence et vernissage le 8 septembre 2020.

Zoom sur l'exposition

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