Actions de l'année 2023 de notre association 

Découvrez un résumé de nos actions de l'année 2023

LES EXPOSITIONS

Du 17 janvier au 17 mars

EXPOSITION | Modèles Innovation et Label ACR

En 2016, le label Architecture contemporaine remarquable (ACR) succède au label Patrimoine du XXe siècle, institué en 1999. Au-delà du changement de nom, le nouveau label ACR précise le bornage chronologique des édifices (de moins de cent ans) et impose aux propriétaires de signaler toute intention de travaux dans les deux mois précédents le dépôt d'un permis ou d'une déclaration préalable.

 

Une évaluation patrimoniale des 85 opérations de l’inventaire des Modèles Innovation des Hauts-de-France a été menée, qui a abouti à la sélection de 21 édifices proposés à la labellisation Architecture contemporaine remarquable. Cette sélection a été opérée à partir des six critères d’attribution du label ACR, mais aussi en fonction de l’intégrité des opérations, de la représentativité géographique des 5 départements des Hauts-de-France et de la représentativité des 15 modèles mis en œuvre dans la région.

 

Les critères du label ACR appliqués aux Modèles Innovation permettent d’imaginer comment le logement collectif issu d’une politique publique nationale peut être traité dans le cadre d’une campagne de labellisation. La connaissance détaillée des opérations dans leurs réalités matérielles et leur contexte culturel permet de saisir l’évolution de ce patrimoine, et d’ancrer leur avenir dans un contexte d’interventions raisonnées. Il s’agit ainsi d’inscrire les valeurs patrimoniales des Modèles Innovations, et plus généralement celles du patrimoine du XXe siècle, en lien étroit avec les logiques de rénovation énergétique, pour favoriser la transition vers une ville durable du XXIe siècle.

Du 12 avril au 30 juin

EXPOSITION | Printemps silencieux

Partenariat avec FRAC de Picardie

Pascal Neveux, Commissaire d'exposition 

 

Cette première exposition de la collection du Frac Picardie à la Maison de l’Architecture des Hauts-de-France est riche de significations politiques, au moment où nous célébrons les 40 ans des Frac. Elle a une portée symbolique et politique forte, opérant comme un véritable Manifeste en ces premiers jours de printemps.


Il ne s’agit pas uniquement de « faire exposition » mais à travers la mise en récit d’un corpus d’œuvres acquises entre 2020 et 2022 d’évoquer Rachel Carson et son ouvrage « Printemps silencieux » paru en 1962, auquel l’exposition emprunte son titre et qui contribua à lancer le mouvement écologiste dans le monde occidental au début des années 60. Ce focus sur cet ensemble d’acquisitions réalisées ces trois dernières années, fruit du travail collégial des membres du Comité Technique d’Acquisition et qui sont exposées pour la plupart pour la première fois, participent du projet artistique et culturel développé par le Frac Picardie intitulé « Ce que les artistes nous disent de la transformation du Monde ».


Les artistes ont toujours été les premiers lanceurs d’alerte et les grands témoins engagés de la crise écologique qui n’a cessé de s’amplifier depuis plus de soixante ans. Pas un jour, dorénavant, sans que l’actualité nous rappelle les méfaits de notre actuelle transition climatique, les effets de la pollution, du gaspillage des ressources, de l’activité humaine désorganisatrice de la vie de nos environnements, sur fond de COP Climat ou de COP Biodiversité. Les artistes invités sont tous habités et préoccupés par la question essentielle du rapport de l’humain à la nature. La relation de l’homme à la nature apparaît d’ores et déjà comme un des sujets majeurs du XXIème siècle. La prise de conscience écologique à l’échelle planétaire qui a marqué ces deux dernières décennies est en train de bouleverser nos systèmes de pensée dans les domaines du politique, de l’économie, du social, de l’architecture ou du culturel. Véritable crise sociétale qui affecte nos univers de pensées, nous en mesurons aujourd’hui les effets et les conséquences dans nos paysages, nos quotidiens et notre façon d’avoir habité le monde. Les artistes présentés dans cette exposition viennent d’horizons différents et permettent par la diversité de leurs écritures dessinées de nous éclairer sur ce rapport vital de l’homme à la nature, aujourd’hui en 2023. Leurs œuvres échafaudent des imaginaires poétiques, politiques et esthétiques singuliers, enquêtant, inventant, expérimentant des manières possibles de rendre compte de notre monde passé, présent et futur. Ils questionnent les grands récits fondateurs, nos croyances, nos modes d’existence, de faire et de production. Ils nous invitent de toute urgence à questionner notre façon de vivre ensemble et à imaginer un monde nouveau plus respectueux de toutes les espèces vivantes. Pour préserver l’habitabilité de la Terre, nous avons besoin d’une nouvelle vision du fonctionnement d’une planète vivante, qui ouvre sur de nouveaux imaginaires, des champs d’exploration insoupçonnés dont les artistes en sont les grands aventuriers et nous tous les principaux acteurs.

 

Notre silence assourdissant n’est plus acceptable.

Du 20 septembre au 30 novembre

EXPOSITION | Terrafibra

Partenariat avec Pavillion de l'arcenal | Les Grands ateliers | Amàco | Terrafibra award

Cette exposition présente les 40 bâtiments finalistes du "TerraFibra Award": des réalisations architecturales qui se concentrent sur l'utilisation des matériaux biosourcés dans la construction. Cette approche témoigne de l'ingéniosité et de l'innovation mises en œuvre dans le domaine de l'architecture durable. De la terre crue aux fibres végétales, en passant par des techniques vertueuses ancestrales et modernes : chaque projet met en valeur la richesse des matériaux naturels disponibles. L'utilisation de ces matériaux se révèle être une solution pertinente face au défi climatique actuel. En combinant la terre et les fibres végétales, la complémentarité des matières est mise en avant, et promeut une approche constructive et diversifiée. Les commissaires scientifiques de l'exposition, Dominique Gauzin-Müller, architecte-chercheuse, et Anne Lambert, ingénieure et designer, ont sélectionné avec soin ces réalisations internationales. Exposition co-produite par le Pavillon de l’Arsenal, Centre d’urbanisme et d’architecture de Paris et de la Métropole parisienne, amàco et Les Grands Ateliers.

Du 25 novembre au 15 décembre

EXPOSITION | Cartiosité.03 : Les Architectures / Amiens nous Somme(s)

Partenariat avec Rotonde80 | Marie et Gotié

LES CONFÉRENCES

Le 28 mars

CONFÉRENCE "Paysage selon Bassinet et Turquin" | Bassinet et Turquin

Partenariat avec Art & Jardins

Le paysage est souvent exhibé, idéalisé voire fantasmé, notamment en phase de concours... Il est trop coûteux pendant les études, parfois négligé le temps du chantier, et de plus en plus complexe à mettre en oeuvre. À sa livraison, la composition végétale démarre sa vie alors que l’architecture est à son apogée. Matière vivante, liée au savoir-faire des jardiniers, le Paysage est un constant compromis entre un objet de marketing et l’incarnation d’un projet vertueux. Notre intervention se focalisera sur le processus de conception, de l’amont à l’aval, par de-là l’échéance de la livraison. Bassinet Turquin Paysage, expérimentale depuis 10 ans tout types de processus, à des échelles et dans des contextes variés, et souhaite partager avec des histoires de projets, mettant en lumière les moments de concorde et de discorde qui lient architectes, paysagistes et maîtrises d’ouvrages dans l’art de construire.

Le 21 octobre

CONFÉRENCE "Le carton dans l'architecture" | Sylvain Lablanquie

Une conférence de Sylvain Lablanquie portera sur la présence, parfois discrète et parfois visible, du carton dans l’architecture.


Que peut-on construire avec du carton ? Comment le carton est utilisé dans les constructions ? Est-ce réellement un matériau de construction local et écologique ? Comment est-il fabriqué ? Comment le carton a accompagné le travail de l’architecte japonais Shigeru Ban ?


Le carton est peu utilisé dans la construction. Ce "peu" est déjà beaucoup. Une longue histoire le lie à l’architecture.

Le 17 novembre

CONFÉRENCE "Redéployer la terre crue dans les Hauts-de-France" | Amélie Fontaine

Avec ses sols argileux, les Hauts-de-France ont un potentiel pour le développement de constructions frugales utilisant la Terre du site. A Gommegnies, la construction d’une extension d’école semi-enterrée dans le paysage a posé la question de la valorisation des terres extraites. Accompagné par Amaco, spécialiste de la construction Terre, l’Atelier Amélie Fontaine expérimente la mise en œuvre de briques de terre crue (Adobe) réalisées en chantier participatif.

Le 20 novembre

CONFÉRENCE "Quand l'université construit la ville" | Simon Texier

Partenariat avec Université de Picardie Jules Verne

Architectures de l’Université de Picardie Jules Verne


L’Université de Picardie Jules-Verne est à la tête d’un patrimoine bâti de 220 000 m² environ, réparti dans six villes de l’ancienne région Picardie et dans cinq pôles de la ville d’Amiens. Installée en 1969 à la limite sud-ouest d’Amiens, elle s’est ensuite recentrée puis déployée grâce à ses instituts, avant de trouver dans la Citadelle un ancrage doublement symbolique : patrimonial, d’une part, avec l’inscription d’un ensemble ultramoderne au sein d’un monument historique parmi les plus marquants de la ville ; territorial d’autre part, avec l’amorce d’un dialogue entre l’université et les quartiers nord. Durant cinquante ans, l’université a ainsi raconté l’histoire d’une ville et de son territoire, mettant en évidence ses choix stratégiques et ses mutations. Elle a pour cela fait appel à certains des plus grands noms de l’architecture européenne, notamment Renzo Piano, Francesco Venezia, Henri Gaudin et Bruno Gaudin.
Du nord au sud, l’UPJV innerve ainsi tout le centre-ouest d’Amiens, en même temps qu’elle se déploie dans les trois départements de l’ancienne région Picardie. C’est cette singularité du cas amiénois dans le paysage universitaire français que l’on mettra en évidence.

 

Simon Texier est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Picardie Jules-Verne (Amiens) et, depuis 2021, secrétaire général de la Commission du Vieux Paris. Il a soutenu en 1998 une thèse de doctorat consacrée à l’architecte Georges-Henri Pingusson, dont il a tiré deux ouvrages ainsi qu’une exposition, tenue à la Cité de l’architecture et du patrimoine en 2018. De ses recherches sur Paris sont nés plusieurs ouvrages de synthèse, notamment Paris contemporain (2005) et Paris. Panorama de l’architecture, de l’antiquité à nos jours (2012). Sur le patrimoine universitaire, il a dirigé les ouvrages L’Institut d’art et d’archéologie. Paris 1932 (2005) et L’Université construit la ville. Achitectures de l’Université de Picardie Jules-Verne (2023).

LES EXTRAS

Le 14 mars

Soirée de lancement du 4e numéro de la revue Meteor

Partenariat avec Rayon Vers

Le 15 avril

Concert "Shubertiade" | Quatuor Joachim

Le 4 mai

Concert "La voix, le violoncelle et le piano" | Andrei Chevtchouk, Lucile Gaier et Antoine Trouvé

Le 15 novembre

Projection Film "Les Insulaires" au Centre Culturel Jacques Tati

Partenariat avec Fifam

En partenariat avec le FIFAM, la Maison de l'Architecture des Hauts-de-France, vous propose une projection exceptionnelle du film "Les Insulaires" au Centre Culturel Jacques Tati, à Amiens. En présence des réalisateurs Maxime Faure et Adam W.Pugliese.

 

Résumé du Film:
Au bord d’une rivière, entre une forêt et une montagne au sommet enneigé, les tours d’un quartier émergent dans la brume : Les Îles. Ses habitants semblent y vivre depuis toujours. Pourtant, il faudra bientôt quitter les lieux. Là, à quelques kilomètres de la Suisse voisine, les 257 familles de ce grand ensemble se préparent au déménagement. Les grues s’activent annonçant une démolition imminente. Ici prochainement : une majorité de résidences privées. Alors comment mettre 10, 20, 45 ans de vie en carton ? Et pour aller où ?

 

"Les Insulaires" est un film réalisé par Maxime Faure et Adam W. Pugliese, en 2021. Ce film a été créé dans le cadre d'une résidence de recherche et de création "Cinéma & Architecture", qui fut portée par la Maison de l'Architecture de Haute-Savoie et le Réseau des Maisons de l'Architecture. Avec le soutien du Mécénat de la Caisse des Dépôts, le Conseil National de l'Ordre des Architectes et le Ministère de la Culture.

Le 15 novembre

Concert de musique classique | Andrei Chevtchouk et Antoine Trouvé

Le 15 novembre

Ciné Archi - Festival court-métrage

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